du 7 septembre au 23 novembre 2024
Heures d’ouverture
En septembre
du mardi au dimanche
de 11h à 14h et de
de 15h à 18h
En octobre et novembre
du mercredi au dimanche
de 11h à 14h et de
de 15h à 18h
Palazzo Pisani Santa Marina
Calle delle Erbe 6104
Cannaregio 30121
Commissaire d'exposition :Valerio Dehò
Scénographie de l'exposition : Anne Fraysse
Les week-ends des 14, 15 et 21, 22 septembre 2024
2 chemin du Gué Taureau
41190 Molineuf
du 29 juin au 7 juillet 2024
Rendez-vous à la Cité Médiévale de Nolay
du 4 au 28 juillet 2024
Vernissage
samedi 6 juillet
de 16h00 à 20h00
Heures d’ouverture:
de 11h00 à 18h00 les mardis et mercredis
de 12h00 à 19h00 les jeudis et vendredis
de 11h00 à 18h00 les samedis et dimanches
Commissaire d'exposition Frédéric Elkaïm
du 17 février au 3 mars 2024
Henri présente :
Le petit chien (bronze)
Le kangourou (marbre)
Du 20 au 22 octobre 2023
Commissaire d'exposition Valerio Deho
du 19 septembre au 1er octobre 2023
Commissaire d'exposition Frédéric Elkaïm
du 9 au 24 septembre 2023
du 29 janvier au 12 mars 2023
Commissaire d'exposition Valerio Deho
L'œuvre de l'artiste français qui vit et travaille en Toscane depuis une dizaine d'années commence lentement à se faire une place dans le monde de l'art contemporain en raison de ses caractéristiques particulières, non influencées par les modes et les tendances. Henri Beaufour a étudié aux États-Unis et en Europe, et a choisi de s'installer à Pietrasanta, en Toscane, avec son atelier, pour être plus proche de la matière la plus connue et fondamentale de la sculpture : le marbre. Sa démarche est une recherche autonome, très personnelle, dans la lignée d'une tradition revisitée avec originalité et avec une force et une énergie peu comparable dans le panorama actuel.
La rencontre avec la matière, le croisement avec les signes font partie d'un dialogue qui mène à la profondeur de la vision et de la représentation. En fait, la figuration d'Henri Beaufour reste toujours en suspens, prête à se transformer en quelque chose d'autre. Sa quête de l'expression le pousse à agir par instinct, un instinct qui peut être compulsif dans la recherche de la beauté, mais qui se confronte toujours à la pratique quotidienne, au travail répété qui constitue l'expérience esthétique par laquelle l'artiste découvre la profondeur de son être, le chemin qui s'ouvre à son regard et à son esprit.
Le parcours de l'exposition s'articule autour d'une série d'œuvres réalisées ces dernières années, présentées dans un contrepoint visuel d'une grande intensité. Plus de soixante œuvres sont présentées, parmi lesquelles de petites et moyennes sculptures en marbre, en bronze et en céramique, accompagnées d'œuvres sur papier, de peintures et d'une petite mais significative sélection de gravures qui rendent compte de son incessante production. Stylistiquement, son travail concilie le baroque, l'informel, mais surtout l'expressionnisme compris comme la capacité des formes à émerger du plus profond de la personnalité de l'artiste, qui se place de manière empathique avec la réalité pour être plus libre de la représenter. L'aventure artistique d'Henri Beaufour est unique par sa vision qui pousse la matière et les formes à leurs limites extrêmes.
Dans la série des têtes en marbre ou des animaux, on a l'impression de revivre l'émotion de l'art roman, celle décrite par Jurgis Baltrusaitis dans son incontournable "Le Moyen Âge fantastique", tout comme les visages humains déformés par la tension rappellent à la mémoire les "têtes de caractère" de Franz Xavier Messerschmidt réalisées dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il y a quelque chose de profondément "classique" dans les œuvres d'Henry Beaufour. Même dans les portraits imaginaires ou de personnes réelles, on ressent la tension entre la représentation et l'impétuosité de l'expression. Mais il ne s'agit pas d'induire dans des études psychologiques, pour l'artiste, il est toujours important de trouver le moyen d'exprimer ce qu'il voit, a vu ou qui appartient à son imagination. Son travail se situe dans l'abîme de la créativité, le dessin et la peinture reflètent sa sensibilité de sculpteur en manipulant la matière, dans le cas de la céramique, ou en la révélant, dans le cas du marbre, pour la faire sortir du silence.
Même dans la peinture, Henri Beaufour développe ce sens tactile qui est propre au grand art. Ce concept, né au début du siècle dernier, est ainsi décrit par l'historien de l'art américain établi en Italie, Bernard Berenson, qui l'avait théorisé : "Les valeurs tactiles apparaissent dans la représentation des objets solides lorsque ceux-ci ne sont pas simplement imités (quelle que soit leur vérité) mais présentés de façon à stimuler l'imagination ; celle-ci est amenée à sentir le volume de ces objets, à en apprécier le poids, à mesurer la distance qui les sépare de nous, elle nous pousse à nous mettre en étroit contact avec eux, à les saisir, à les étreindre, à tourner autour d’eux." Dans le travail d'Henri Beaufour, en peinture et encore plus en sculpture, ce sens tactile est développé de manière extraordinaire grâce à l'intensité et à l'énergie qui caractérisent toute son œuvre.
Valerio Dehò
Voici une nouvelle exposition dans notre musée virtuel ! Pensée par Grégoire Prangé, découvrez l’exposition «Impression and expression» dans un décor créé spécialement pour Henri Beaufour. Développée par Window.
Pour visiter cette exposition,
du 23 au 25 septembre 2022.
Centro Esposizioni Lugano Via Campo Marzio 6900 Lugano, Svizzera
Vernissage le jeudi 22 septembre (uniquement sur invitation) de 18h à 20 h
Vendredi 23, samedi 24 et dimanche 25 septembre de 11 à 20h
les 9, 10 et 11 septembre 2022.
Vernissage le vendredi 9 septembre à partir de 18h
Adresse :
Fabbrica del Vapore
Via Procaccino 5, Milano
du 31 juillet au 31 août 2022.
Du 31 juillet au 31 août 2022 se déroule au Castello Malaspina à Massa, l’exposition ‘Marmi, bronzi, ceramiche, dipinti e disegni’ qui présente le travail de l’artiste Henri Beaufour.
du 20 au 31 juillet 2022.
Vernissage le 22 juillet à partir de 17h à la maison natale de François Mitterrand, 22 rue Abel Guy 16200 Jarnac
Quand Beaufour insuffle la vie à la matière, un engagement de la main !
Si Henri Beaufour est un artiste qui pratique et expérimente différentes thématiques, y compris référencées ; s’il s’adonne avec ferveur aux techniques traditionnelles et contemporaines de sculpture, dessins, gravures etc. ; il est avant tout un créateur libre, spontané, se situant clairement, comme le furent par exemple les mouvements CoBra, expressionnistes abstraits, ou de l’art brut, du côté de la vitalité plutôt que du minimalisme…
Il s’engage ainsi de manière très claire avec un « art de la main », qui, loin de constituer un simple biais formel, témoigne au contraire de sa farouche volonté de restituer l’oeuvre à la spontanéité, au corps, à l’humanité dans ce qu’elle peut avoir de plus émouvant et de plus fragile à la fois. Un art humaniste, au service du vivant, où l’artiste tel un funambule, joue sur le fil de son intuition et de sa sensibilité pour révéler dans de vertigineux raccourcis graphiques ou modelés, les caractères et les passions. Pour nous présenter ses contemporains avec une verve tour à tour grotesque, absurde, puissante, tendre ou poétique…
La sélection présentée pour le Luxembourg Art Prize témoigne parfaitement de cette caractéristique, très puissante dans chacune de ses créations : corps à corps avec la matière, état de « transe » créatrice, intuition qui n’exclut nullement cependant les multiples réminiscences liées à ses formations et ses longs apprentissages, particulièrement auprès des marbriers. Le dessin, la peinture sont pour lui d’infinies occasions de mettre en valeur le geste de la main pris dans une urgence, une rage de donner forme à ses visions. Il est rare – à l’instar d’un Bacon – de voir un artiste approcher de manière aussi « sensuelle », physique, immédiate, les œuvres qu’il compose, pris dans un subtil équilibre entre rapidité et précision, pour ne pas que s’échappe le moment de grâce, la « fenêtre » pendant laquelle il est connecté à sa création. Le sens qui se dégage de l’œuvre vient généralement après coup. Mais il est encore plus rare – et le nom de Giacometti s’impose alors -, de constater que cet artiste insuffle la même énergie éphémère, rituelle et magique, dans les matériaux plus complexes et plus « résistants » du modelage et de la sculpture. Pourtant, les traces de la main peuvent en attester, la démarche est ici la même, saisir au vol, et exprimer avec une farouche volonté de produire, le geste même capté à l’instant présent, l’expression ultime et vériste de la vie même, dans des portraits spontanés et libres. Aller chercher l’essence de l’être en mouvement dans l’art plutôt que la figer dans des projets intellectuels, voici l’engagement ultime de l’artiste selon Henri Beaufour.
Nouvelle exposition, nouvel espace digital et nouveau musée virtuel !
Pensée par Grégoire Prangé, découvrez l’exposition Métamorphoses dans un décor créé spécialement pour Henri Beaufour. Développée par Window.
Pour visiter cette exposition, cliquez ici
Les 12, 13 et 14 novembre 2021.
Vernissage le vendredi 12 Novembre à partir de 18h Adresse : Parco Esposizioni Novegro, Segrate, Milano
Les œuvres ont été exposées de début août à fin octobre 2021.
Dimension de l’œuvre : 110 x 80 x 35 cm
Un Centaure contemporain
Henri Beaufour est un artiste expérimentant tous les mediums mais dont la pratique centrale reste la sculpture, aussi bien la taille directe apprise en Toscane dans les carrières de marbre, que le bronze, technique magistralement mise en œuvre ici. Dans son inépuisable répertoire expressionniste on trouve un bestiaire et un panorama de caractères humains, mais aussi des créatures hybrides comme ce Centaure. Figure mythologique grecque sans cesse reprise à travers les arts, le Centaure est une figure à la fois étrange – mi-homme, mi-cheval – mais aussi emprunte de force et de sagesse. Chiron, le plus célèbre d’entre eux, n’est-il pas le précepteur des héros et demi-dieux ? Il n’est donc pas surprenant qu’Henri Beaufour, chantre du portrait sans concession enraciné dans l’Histoire de l’art, se soit intéressé à ce personnage. Comme à son habitude, il brouille les pistes en réalisant cette « grande figure » avec un visage qui a la particularité de nous sembler proche, naturaliste. On pourrait presque croire à un bronze antique, si l’on n’y décelait pas quelques réminiscences de Rodin, Carpeaux, ou pourquoi pas même, Giacometti… Ici le Centaure « atemporel » est arrêté dans son mouvement, bras croisés, pensif, comme s’il s’interrogeait sur son propre statut et son rôle dans la communauté humaine. Et pour exprimer sa nature animale, sauvage, qui co-existe avec l’esprit « raisonnable », allégorie de l’humanité, Henri Beaufour a travaillé une patine particulièrement soignée, conférant à ce Centaure un « pelage » presque fauve… Frédéric Elkaïm
La sculpture a été exposée dans le Jardin de Sculptures, un des 3 pôles de la biennale de Sologne. Montrées en extérieur, dans le parc du Château de La Motte du 4 au 19 septembre 2021. Elles sont en libre accès toute la journée.
Dimensions : 180 x 95 x 100 cm
Présentation de peintures, dessins et sculptures au Palais Ducal de Massa, Carrare, Italie.
Reportée en raison de l’épidémie de Covid 19.
4e Biennale de Sculpture animalière de Rambouillet
« Cheval » bronze sélectionné en 1998
3e Biennale de Sculpture animalière de Rambouillet :
prix du jeune talent en 1996
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